SOULEUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1200
solor « frayeur, crainte violente » (
Jean Renart,
Escoufle, éd. F. Sweetser, 2466: Or
en sont en grande solor Quil gisent devant et entor [...] Morir l'estuet, c'est grans damages), une autre attest. 2
emoit.
xiiies., v. T.-L.;
xives.
souleur «
id. » (
Psaut., Maz. 58, f
o187 r
ods
Gdf. [qui l'interprète, à tort semble-t-il, « solitude »]: Il le trouva en terre deserte
en leu de paour et de grant souleur [in loco horroris et vaste solitudinis]); 1460-70 [éd. 1537]
id. «
id. » (
Actes des Apost., vol. I, f
o126b ds
Gdf.,
s.v. fouleur, corrigé par
Gdf. Compl.). Dér. du lat.
solus « seul » (v.
FEW t. 12, p. 84).