SOUFRER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1256
soufré « qui renferme du soufre (en parlant d'une eau) » (
Aldebrandin de Sienne,
Rég. du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 25);
b) 1784
soufré « qui est d'un jaune de soufre » (
Bern. de St-
P.,
Ét. nature, t. 3, p. 243);
c) 1853 entomol. (
Nerval,
Chât. Bohême, p. 25);
2. a) 1636
soufrer « enduire de soufre (des allumettes, etc.) » (
Monet);
b) 1679
soufrer de la toile de soie (
Rich.);
c) 1690
soufrer le vin (
Fur.);
d) 1855 vitic. (
Marès,
Des Moyens de combattre la maladie de la vigne, emploi du soufre..., p. 16). Dér. de
soufre*; d'abord suff.
-é* puis dés.
-er.