SOUBRETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1636 (
N. Faret, L'Honneste homme ou l'Art de plaire à la court, p. 66: Si bien qu'il semble que cette odieuse sorte d'entretien [des opiniâtres faiseurs de compliments] soit aujourd'huy demeurée en partage aux petites
soubrettes, et à quelques malheureux suivans). Empr., avec subst., au prov.
soubret, -o « affecté, qui fait le précieux, la précieuse » (
cf. Mistral), dér. de
so(u)bra(r) « surpasser, dépasser », du lat.
superare « être au-dessus ». Voir
FEW t. 12, pp. 435b-436a.