SOUBRESAUT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1369
soubresaut « saut périlleux » (
Guillaume de Machaut, La Prise d'Alexandrie, éd. Mas-Latrie, p. 198, 6516);
2. 1547 équit.
soupplesault « saut imprévu (du cheval ») (
G. Haudent, tr. Ésope, I, 144 ds
Hug.); 1659
soubresaut (
N. Duez, Dict. ital. et fr.);
3. 1621 « secousse involontaire » ici, p. métaph. (
E. Pasquier, Les Recherches de la France, p. 585);
4. 1872 art vétér. (
Littré);
5. 1906 chorégr. (
Écorcheville, Suites orch., p. 52). Plutôt empr. à l'a. prov.
sobresaut qu'à l'esp.
sobresalto (
Bl.-
W.1-5, qui hésite entre les deux hyp.) qui n'est pas att. av. 1600; le mot a pu exister en a. prov. sans être att. dans les textes, rares par rapport aux textes esp. de la même époque.
Sobresaut est comp. de
sobre (
sur*) et de
saut, du lat.
saltus. Voir
FEW t. 11, p. 124a et p. 125a, note 8 et
Cor.-
Pasc.