SOTTISE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xiiies.
sotise « manque d'intelligence, de jugement » (
De l'ermite que le diable conchïa du coc et de la geline, 169 ds
Trois contes fr. du XIIIes., éd. G. Bornäs, p. 110); 1578
sottise (
Ronsard,
Sixiesme l. des poemes ds
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 15, p. 147, 106 var.);
2. a) 2
emoit.
xives.
sotise « parole ou action dénotant le manque d'intelligence, de jugement » (
Livre chevalier la Tour Landry, éd. A. de Montaiglon, p. 180: par sa mauvaise langue et par ses foles
sotises);
b) 1672 spéc. « maladresse, acte de désobéissance d'un enfant » (M
mede Sévigné,
Corresp., 2 juin, éd. R. Duchêne, t. 1, p. 526: elle fait cent petites
sottises qui réjouissent);
3. 1661 plur. « paroles injurieuses ou impertinentes » (
Molière,
Ecole des maris, 248);
4. 1671 « action ou objet de peu d'importance, futilité » (
Pomey: il ne s'occupe qu'à des
sotises). Dér. de
sot*; suff.
-ise*.