SOTIE, SOTTIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiies.
sottie « sottise » (
Sermons St Bernard, éd. W. Foerster, p. 93, 35);
2. 1483
sottie « pièce de l'ancien théâtre français » (
Comptes de dépenses faites à Béthune pour des jeux de personnaiges, remonstrances et mystères, éd. de Lafons de Mellicoq ds
Champollion-
Figeac,
Doc. hist. inéd., t. 4, 1848, p. 341: courtoisies faites [...] à ceulx qui firent lesdites remonstrances et joieusetez [...] a ceulx de
Sottie); 1483
sottie (
Jean de Roye,
Journal, éd. B. de Mandrot, t. 2, p. 127: une moult belle moralité,
sottie et farce); 1511 (
Gringore,
Jeu du prince des sotz ds
Rec. gén. des sotties, éd. E. Picot, t. 2, p. 127b: S'ensuyt la
sottie). Dér. de
sot*; suff.
-ie*.