| SORDIDE, adj. Étymol. et Hist. 1. a) 1478 terme de méd. « de mauvais aspect » (N. Panis, trad. Chirurgie de Gui de Chauliac, f o120 ds Sigurs, p. 450); b) 1495 « sale; qui souille » (Jean de Vignay, Mir. histor., XX, 79, éd. 1531 ds Gdf. Compl.); 2. 1561 « d'une mesquinerie ignoble » (Ronsard, Institution pour l'adolescence, 114, éd. P. Laumonier, I, 11: prince sordide et avaritieux). Empr. au lat.sordidus « sale », fig. « bas, insignifiant », « bas, ignoble », « avare ». |