SONNETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. a) 1234 « petite cloche, grelot servant à avertir »
sonnestes et campenelles (
Huon de Mery, Tournoiement Antechrist, 681 ds T.-L.);
ca 1235 (
Lai de Tyolet, 330,
ibid.: Une
sonnete d'or Pendüe au col du blanc brachet); 1794
tirer la sonnette (
Chamfort, Caract. et anecd., p. 166); 1836
coup de sonnette du facteur (
Gozlan, Notaire, p. 7); 1889 p. anal.
bouton de la sonnette électrique (
Bourget, loc. cit.);
b) 1836 « son produit par une sonnette » (
Gozlan, op. cit., p. 104: la
sonnette ébranla [...] la maison);
2. 1520-27 « instrument de musique; musique produite par cet instrument » (Cl.
Marot, Complaintes, I, 34 ds
Œuvres lyriques, éd. C. A. Mayer, p. 129: Du Luz sonnoit motetz et chansonnettes. Dancer sçavoit avec et sans
sonnettes); 1552 (
Rabelais, Quart Livre, LII, éd. R. Marichal, p. 215, 118: feurent dansées plusieurs moresques aux
sonnettes et timbous);
3. 1680
serpent à sonnettes (
Rich., s.v. serpent).
II. 1. 1676 « machine servant à enfoncer des pilotis » (
Félibien);
2. 1800 « marteau de graveur » (
Boiste). Dér. de
sonner*; suff.
-ette (
-et*). II p. anal. entre ce dispositif et celui d'une sonnerie de cloche.