SOLEILLER, verbe
Étymol. et Hist. 1. 1
remoit.
xiiies. [ms.] trans.
soreiller « éclairer, échauffer » (
Hue de St Quentin, A l'entrant del tanz salvage, éd. H.-P. Dyggve, 14 ds
Annales Academiae scientiarum Fennicae, sér. B, t. 50, p. 82); 1574 [éd.]
soleiller (Fr.
Perrin, Pourtraict, f
o80 v
ods
Gdf.);
2. mil.
xiiies. [ms.] pronom.
se soloiller « s'exposer au soleil, être exposé au soleil » (
Price de Jher., Richel. 1374, f
o77c,
ibid.); 1551
se solaier (
Cotereau, Colum., VIII, 8,
ibid.); 1558
se soleiller (
L. Joub., Hist. des poiss. de Rond., XVIII, 186,
ibid.); d'où
a) 1564
soleillé part. passé adj. « exposé au soleil, ensoleillé » (
Thierry);
b) 1605
soleillant part. prés. adj. «
id. »
endroit soleillant (
O. de Serres, Th. d'agr., IV, 8,
ibid.);
3. a) 3
equart
xiiies. [ms.]
soreller « briller, luire » (
Alexandre de Paris, Alexandre, br. I, 1682 in
Elliott Monographs, n
o37, p. 38, var. ms. B. N. fr. 786); 1611
soleiller (
Cotgr.);
b) 1573
soleillé part. passé adj. « brillant »
ses beaux yeux soleillez (
Garnier, Hippolyte, 1, 113 ds
Les Tragédies, éd. W. Foerster, II, p. 41). Dér. de
soleil*; dés.
-er.