SOLE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. [
xiiie-
xives. [ms.] judéofr. « semelle » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, n
o959, ms. Rom. Vat. ebr. 138)]; en partic. 1354-77 « milieu du dessous de pied d'un cerf ou d'un sanglier » (
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, p. 75); 1678 « plaque cornée formant le dessous du sabot d'un cheval » (
Guillet,
Arts de l'homme d'épée, 1
repart., p. 208). Empr. au lat. d'époque impériale
solea, v.
sole2, d'où aussi l'esp.
suela; est att. en a. fr. dès
ca 1200, indirectement par le verbe
dessoler « enlever la semelle » (
Escoufle, 6642 ds T.-L.).