SOLDAT, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1475 « homme de guerre au service d'un prince ou d'un État, qui lui paie une solde » (doc. ds
Mém. de Commynes, éd. Lenglet du Fresnoy, t. 3, p. 369); 1560 désigne spéc. le militaire non gradé (J.
Grévin,
L'Olimpe ds
Théâtre, éd. L. Pinvert, p. 300: Ainsi l'on voit tousjours [...] un brave
soldat devenir capitaine);
2. 1587 « homme qui manifeste les qualités propres au militaire » (
La Noue,
Discours politiques, p. 231 ds
La Curne);
3. 1590-1604
Soldatz de fortune « aventuriers » (
Brantôme,
Discours sur les colonels de l'infanterie de France, 101 r
o, éd. E. Vaucheret, p. 69);
4. 1604 au fig. (
Montchrestien,
David, II, éd. Petit de Julleville, p. 211:
soldat d'amour).
B. 1645 zool. « bernard l'hermite » (G.
Coppier,
Hist. et Voyage des Indes occ., p. 107). Empr. à l'ital.
soldato, att. au sens A 1 dep. 1348-53 (
Boccace ds
Tomm.-
Bell.), part. passé subst. de
soldare « payer une solde », dér. de
soldo (
solde1*).