SOIR, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Fin
xes.
ser « dernières heures de la journée » (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 425);
ca 1160
al seir (
Eneas, 685 ds T.-L.); 1553
jusqu'au soir (
Ronsard,
De Folatries ds
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 5, p. 24, vers 65);
id. un soir (
Id.,
ibid., p. 47, vers 1); 1554
ce soir (
Id.,
Le Bocage, t. 6, p. 105, vers 13); 1748
un beau soir (
Diderot,
Les Bijoux indiscrets, p. 112); 1762
un de ces soirs (
Id.,
Lettres à Sophie Volland, p. 207); 1827
journal du soir (
Delécluze,
Journal, p. 447);
2. 1550 « première moitié de la nuit » (
Ronsard,
Odes, t. 1, p. 240, vers 37);
3. 1552 littér. « la vieillesse » (
Id.,
Les Amours, t. 4, p. 22, vers 3);
4. 1636 « l'Occident » (
Monet);
5. 1690 « seconde partie de l'après-midi » (
Fur.).
B. 1100
her seir (
Roland, éd. J. Bédier, 2745). Du lat.
sērō
« tard », tiré de
serus « tardif ».