SINE QUA NON, loc. adj. inv.
Étymol. et Hist. 1565
les conditions sine qua non (cité ds
Lettres de Catherine de Medicis, éd. H. de La Ferrière, t. II, introd., p. XCIX); à nouv. au
xviiies. 1777
c'etoit une condition sine qua non (
Cour. de l'Europe, 16 décembre [II, p. 456] ds
Proschwitz Beaumarchais, p. 299); 1838 empl. subst. (
Stendhal, Mém. d'un touriste, Paris, J.-J. Pauvert, 1955, p. 131). Loc. venant du lat. des scolastiques signifiant littéral. « [condition] sans laquelle non » c'est-à-dire « sans laquelle il n'y a rien à faire », comp. de
sine « sans », de
qua ablatif fém. du pron. rel.
qui,
qui* et de
non « ne... pas, non », v.
non.