SIMONIAQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1372
symoniaque adj. « entaché de simonie » (
Jean de Salisbury, Le Policratique, trad. par Denis Foulechat, ms. BN fr. 24287, f
o202 r
oa, 1. 7, chap. 17 ds
Fr. mod. t. 41, p. 293: heresie
symoniaque);
2. ca 1440
symoniake adj. « coupable de simonie » (
Jean de Stavelot, Chron., éd. A. Borgnet, p. 435: pronunchiet et sentencheit le pape Eugene heretyke, scysmatike,
symoniake); 1491
simoniaque subst. (
La Mer des Histoires, II, 72a, éd. 1491 ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 163). Empr. au lat. chrét.
simoniacus (fin
vies. ds
Blaise Lat. chrét.:
simoniaca haeresis), dér. de
Simon (
cf. simonie); s'est substitué à l'a. fr. et m. fr.
simonial (1174-76,
Guernes de Pont-
Ste-
Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 615: ja pur
simonials n'en sereient tenu).