SIGLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) 1712 fém. « lettre initiale employée comme signe abréviatif dans les inscriptions, les manuscrits anciens » (
Mém. pour l'hist. des sc. et des Beaux Arts, Trévoux, p. 116 [traduisant le lat.
siglae du titre d'un ouvrage:
Tractatus de siglis veterum]), encore une attest. au fém. au
xxes. (
Reinach,
Mus. gr., p. 116);
b) 1759
Sigles (sans indication de genre) (
Rich.);
c) 1832 subst. masc. (
Raymond). Empr. au b. lat. des juristes
sigla neutre plur. « abréviations, signes d'abréviation » (peut-être de
singula « [lettres] isolées », les abrév. étant appelées
singulae litterae par Probus, ou bien de
signum « signe », v.
Ern.-
Meillet).