SIGISBÉE, subst. masc.
Étymol et Hist. 1736 (Marquis d'
Argens,
Lettres juives, éd. 1738, t. 1, 298 ds
Quem. DDL t. 7: toutes les Dames [en Italie] ont leurs
Sigisbées. C'est ainsi qu'on appelle l'Ami de Cœur du Mari, qui se donne dans le Public pour Soupirant de la Femme). Empr. à l'ital.
cicisbeo « chevalier servant » (dep. 1726,
Salvini), d'abord « damoiseau » (av. 1601,
Caporali ds
Batt.), prob. dér. d'une racine onomat. exprimant le bavardage (
cf. vénit.
cicì « babillage, caquetage ») à l'aide d'un suff. tiré de prénoms tels que
Matteo,
Taddeo, etc. Voir
Migl. Nome propr., p. 276;
Hope, p. 365;
DEI.
Cf. FEW t. 22, p. 170a.