SIFFLOTER, verbe
Étymol. et Hist. 1. Av. 1586 « [en parlant de l'air] siffler doucement » (
Buttet, Hymne de Vénus ds
Hug.), ex. isolé;
2. 1840 trans. « siffler, huer » (
L. Couailhac, Le Sociétaire de la Comédie ds
Les Français peints par eux-mêmes, Paris, Curmer, 1840, t. 2, p. 199: il fut
siffloté dans le rôle de Néron);
3. 1845 intrans.
siffloter du matin au soir (
Besch.);
4. id. trans.
siffloter une chanson (
ibid.);
5. id. siffloter ses chiens (
Balzac, Les Paysans, [1844], VIII, p. 128 ds
Quem. DDL t. 6). Dér. de
siffler*; suff.
-oter*.