SIFFLEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1200
les siflemenz des serpenz (
Li Dialoge Gregoire, 118, 2 ds T.-L.);
b) 1676 en signe de désapprobation (
Fr. de Maucroix,
Schisme d'Angleterre, l. 2 ds
Rich. 1680);
c) 1690
siflement des tuyaux d'orgues (
Fur.);
2. « bruit produit par un déplacement d'air ou un déplacment rapide dans l'air, l'eau »
ca 1200
schieulement d'une tenue ore (
Job in Dialoge Gregoire, éd. W. Foerster, p. 340, 35); 1554 (
Du Bellay,
Antiquitez de Rome, I, XVI, 6, éd. G. Droz, p. 11: D'un
sifflement aigu l'orage tournoyant);
3. 1572 physiol.
chifflement par le trachée artere (
Paré,
Œuvres, éd. J.-Fr. Malgaigne, VII, 30, t. 2, p. 91b). Dér. de
siffler*; suff.
-(e)ment1*;
cf. les formes
chuflement « sujet de moquerie » (
xiiies. ds
Gdf.),
siblement « sifflement d'une consonne » (1511 ds
Hug.) et
sublement (1552 ds
Est.), respectivement dér.
chufler, sibler et
subler.