SIEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1292 « seigneur » (
Charte [
de Parthenay] ds
Du Cange t. 7, p. 495c), titre en vigueur jusqu'à la Révolution, v.
Brunot t. 9, p. 683;
2. 1694 dr. (
Ac.:
Sieur. Espece de titre d'honneur, dont l'usage ordinaire est renfermé dans les plaidoyez, dans les actes publics);
3. 1644 iron. (
Scarron,
Suitte des œuvres burlesques, p. 30). Anc. cas régime de
sire*;
cf. l'a. prov.
seios cas régime plur. « seigneurs, chevaliers (du Temple) » 1187 (Doc. Comminges, Arch. Haute Garonne ds
Brunel Suppl., p. 122, n
o488, 3);
cf. aussi l'a. fr.
mon sor titre donné à un saint 1260 (
Vente, Ste-croix, A. Vienne ds
Gdf. Compl.),
mon seur titre donné à un chevalier 1261 (ds
Doc. ling. de la France, I, Haute Marne, éd. J.-G. Gigot, p. 147, n
o131, 3),
mon seur titre donné à un ecclésiastique 1270 ou 1271 n. st. (testament ds
Doc. ling. de la Belgique romane, I, Hainaut, éd. P. Ruelle, p. 156, n
o127, 6).