SIESTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1661
dormir la sieste ([
D'Ouville] = [A.
Le Métel, sieur d'O.], trad. d'A.
de Castillo Solorzano,
La Fouyne de Seville, p. 71 et 237 ds
Fonds Barbier); 1670-1700
faire la Siesta [à Madrid] (B.
Martin,
Voyages faits en divers temps en Espagne, en Portugal, etc., p. 83 ds
Reinh., p. 45);
id. faire sa Sieste [à Grenade] (
Id.,
ibid., p. 170,
ibid., p. 46). Empr. à l'esp.
siesta « sieste » (dep.
ca 1220-50,
Berceo), issu p. ell. du lat.
hora sexta « la sixième heure du jour », c'est-à-dire la sixième des heures canoniales qui correspondait à l'heure de midi, donc l'heure la plus chaude. Voir
Cor.-
Pasc. et
FEW t. 11, p. 559b.