SET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1833 « clan, coterie » (
Mémoires et voyages du prince Puckler Muskau, II, 374 ds
Höfler Anglic.);
2. 1893 « division d'un match (ici, au tennis) » (
Les Sports athlétiques, 20 mai, 17a,
ibid.);
3. 1922 cin. (
Cinémagazine, 13 janv., 48a,
ibid.);
4. a) [1948 « ensemble des napperons d'un service de table » (
Larousse d'apr.
Höfler Anglic.)];
b) 1950 plur.
sets « napperons individuels d'un service de table » (
L'Aurore-France libre, 26 mai, 8a,
ibid.);
5. 1951 psychol. (
H. Piéron, Vocab. de la psychol.,
ibid.). Empr. à l'angl.
set att. dep. le
xives. et qui représente à la fois le déverbal de
to set « établir, disposer » issu du vieil angl. et un empr. à l'a. fr.
sete « groupe de personnes de même croyance » (v.
secte étymol. et hist.). À partir de ce dernier sens (1387) le terme a désigné un ensemble de choses, une collection d'objets, en partic. l'ensemble des pièces d'un mobilier coordonné, d'un service de table, etc. (
xviies.), un ensemble de personnes de mêmes intérêts ou même centre d'intérêt, un clan, une coterie (
xviies.); à partir du sens « mise en place (spéc., le coucher du soleil), fait de disposer, d'établir » a désigné ce qui constitue une unité de jeu au jeu de paume ou au tennis (1561), le décor d'une scène de théâtre (1859), d'où un plateau de cin. (1912), et l'empl. en psychol. (1890), v.
NED et
NED Suppl.2.