SERMONNEUR, -EUSE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. A. Subst.
1. ca 1223 « prédicateur » (
Gautier de Coinci, Miracles, éd. V. Fr. Koenig, II
Mir 16, 67, t. 4, p. 86), devenu péj. 1688 (
La Bruyère, Caractères, De la Chaire, 27 ds
Œuvres, éd. J. Benda, p. 447: le
sermonneur est plus tôt évêque que le plus solide écrivain n'est revêtu d'un prieuré simple);
2. 1269-78
li sermoneür « les discoureurs » (
Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 7585);
3. 1691 « celui qui aime à faire des remontrances » fém.
sermonneuse (
La Fontaine, Contes,
Psautier ds
Œuvres, éd. R. Groos et J. Schiffrin, t. 1, p. 575).
B. Adj. 1863
un fond sermonneur [d'une personne] (
Goncourt, Journal, p. 399). Dér. de
sermonner*; suff.
-eur2*.