SENTINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1175
santine « sorte de bateau plat, barque » (
Benoît de Ste-
Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 29818); 1
erquart
xiiies.
sentine (
Florence de Rome, 515 ds T.-L.), actuellement dial. (Loire, v.
FEW t. 11, p. 466b);
2. a) fin
xiies. « partie basse d'un navire au fond de la cale, réceptacle des eaux, des ordures » ici fig. « corruption, impureté » (
Sermons St Bernard, 94, 26 ds T.-L.); 1
erquart
xiiies. au propre (
Florence de Rome, 540,
ibid.);
b) 1835 « lieu malpropre » (
Balzac, Goriot, p. 10);
3. 1964 pêche (
Lar. encyclop.). Empr. au lat. class.
sentina « fond de la cale, sentine », au fig. « bas-fond, lie, rebut ».