SEMPITERNEL, -ELLE, adj.
Étymol. et Hist. a) Ca 1268 « qui ne finit pas » (
Brunet Latin,
Trésor, éd. F. J. Carmody, I, 14, 2); 1532 (vieille)
sempiternelle « (femme) très vieille » (
Rabelais,
Pantagruel, XII, éd. V. L. Saulnier, p. 98, 243);
b) fam. 1798
remontrances sempiternelles, bruit sempiternel (
Ac.). Empr. au b. lat.
sempiternalis « éternel » (
vies.), dér. du lat. class.
sempiternus « qui dure toujours » (d'où m. fr.
sempiterme « éternel » (
ca 1470,
Chastellain,
Eloge de Charles le Hardi ds
Gdf.) et son dér. (vieille)
sempiterneuse « (femme) très vieille » (
ca 1450,
Arnoul Greban,
Mystère de la Passion, ms. Ars 6431, f
o154d)), formé de
semper « toujours » et de
aeternus « éternel ».