SEMOULE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1505
symole « gruau de froment passé au four et concassé » (D.
Christol,
Platine en francoys, f
o63 v
oa d'apr.
R. Arveiller ds
Mél. Séguy (J.), p. 81); 1583
semole « fine farine importée d'Italie » (J.
Liébault,
L'Agriculture et maison rustique, f
o302 v
o); 1701
semoule « pâte faite de fine farine et d'eau, et réduite en petits grains » (
Fur.). Empr. à l'ital.
semola « son » (dep. 1
remoit.
xives., G.
Villani ds
Tomm.-
Bell.), du lat. tardif
simola (
Isidore d'apr.
FEW t. 11, p. 623a; aussi
simula au
xiiies., v.
Du Cange et
Latham), forme dissimilée du lat. class.
simila « fleur de farine ».