SEMEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1220 masc.
semere « celui qui sème » (
Gui de Cambrai, Barlaam et Josaphat, 1266 ds T.-L.); 1
remoit.
xiiies. [ms.]
semur (
Marie de France, Fables, éd. K. Warnke, XVII, 14, var.); 1875
semeur mécanique (
Lar. 19e);
b) 1234 fém.
semerasse « celle qui sème » (doc. Arch. Moselle ds
Gdf.); 1762
semeuse (
Encyclop. Planches t. 1, 1, p. 1, Planche 1, 4); 1893 « machine à semer » (
DG);
2. fin
xiiie-déb.
xives. [ms.] p. anal. « celui qui répand quelque chose »
semere d'aumosnes (
Prière de Théophile, 93b ds T.-L.);
3. ca 1434
semeurs de courrous et de zizanie (
Mém. à Isabelle de Bavière, éd. M. Deprez ds
Bibl. Ec. Chartes, 6
esérie, t. 2, p. 149); mil.
xves. [un Cordelier]
semeur de bonne doctrine (
Journal d'un bourgeois de Paris, éd. A. Tuetey, § 497, p. 234). Dér. de
semer*; suff.
-eur2*;
cf. lat.
seminator « semeur », d'où
semere (
supra ca 1220).