SEMBLABLE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1165
sanlables « qui se ressemblent » (
Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1919);
b) 1267 [date du ms.] adj. « qui ressemble à » (
Wace, Vie de Ste Marguerite, éd. E. A. Francis, 368, ms. A);
c) ca 1265 « sert à introduire le deuxième terme d'une comparaison » (
Brunet Latin, Trésor, éd. F. J. Carmody, p. 370);
d) 1671
être semblable à soi-même (
Pomey);
2. a) 1484 math.
nombre semblable (
N. Chuquet, Le Triparty en la science des nombres, table des matières ds
Quem. DDL t. 1);
b) 1639 géom. (
Mersenne, Les Nouv. pensées de Galilée, éd. Costabel et Lerner, p. 69);
3. a) 1587 « s'emploie avec une valeur démonstrative pour renvoyer à une chose, une personne dont on vient ou dont on va parler » (
F. de La Noue, Discours politiques et militaires, 347 ds
Littré);
b) 1669 épith. à valeur dém. et toujours antéposé « de cette nature » (
Molière, Tartuffe, II, 4);
4. a) 1370-72 subst. « personne ou chose qui ressemble à une autre » (
Oresme, Ethiques, éd. A. D. Menut, 425);
b) 1406-09 empl. avec un adj. poss. « désigne un être animé considéré par rapport à ceux de son espèce » (
Bouciquaut, Livre des fais, éd. D. Lalande, p. 43); 1538
il n'a pas son semblable (
Est.). Dér. de
sembler*; suff.
-able*.