SEIGNEURIAL, -ALE, -AUX, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1
remoit.
xiiies. [var. ms.]
seignurel « du seigneur » (
Guernes de Pont-
Ste-
Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 4583: par
seignurel desrei);
b) 1286
droit seignourel (Moreau 208, f
o201 v
o, Richel. ds
Gdf.); 1408
droiz seigneuriaulx (D.
Haigneré, Les Chartes de Saint-Bertin, t. 3, p. 148 ds
Fonds Barbier); 1585
terre seigneuriale (N.
Du Fail,
Eutrapel, éd. J. Assézat, t. 2, p. 264: une belle terre et
seigneuriale); 1694
maison seigneuriale (
Ac.);
2. 1534 « digne d'un seigneur; noble, magnifique » (
Rabelais, Gargantua, Prologue, éd. R. Calder, p. 17: ce livre
seigneurial). Dér. de
seigneur*; suff.
-el (
-al*), puis
-al* (
-ial sous l'infl. de
seigneurie*).
Cf. lat. médiév.
senioralis « d'un seigneur; dû à un seigneur » (
ixes. ds
Nierm.).