SECOURIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin
xives.
secourir à (aucun) « porter secours à » (
Eustache Deschamps,
Œuvres, éd. Queux de Saint-Hilaire, t. 2, p. 227); 1410
scourir à (aucun) «
id. » (doc. de Tournai ds
Gdf. Compl.);
b) 1422
secourir à (la nécessité publique) « remédier à » (
Alain Chartier,
Quadrilogue invectif, éd. E. Droz, p. 31);
2. a) mil.
xves.
secourir (une douleur) « apporter un soulagement à un état pénible » (
Jean Régnier,
Fortunes et adversités, éd. E. Droz, p. 92, 2558);
b) 1559
secourir (les lois, la liberté) « défendre, protéger » (
Amyot,
Vies, Solon, f
o66 r
o). Réfection, d'apr.
courir*, de l'anc. verbe
succure, secorre « porter secours » (
ca 1100
succure, Roland, éd. J. Bédier, 3378;
ca 1150
secorre, Charroi Nymes, éd. D. McMillan, 359), lui-même issu du lat.
succurere « se trouver dessous dans sa course, courir vers, courir au secours, porter secours à, remédier à », formé de
sub- « sous » et de
currere « courir ».
Cf. a. prov.
soccorir, secorrir « secourir » (
xives. ds
Levy Prov.).