GENDARMER (SE), verbe pronom.
Étymol. et Hist. 1566 « prendre une allure belliqueuse » (
Du Pinet,
Pline, VIII, 16, ds
Delb. Notes mss : cest animal tant furieux [...] craint de voir un coc qui s'accreste et
se gendarme); 1622 « se mettre dans une attitude d'opposition, sur la défensive » (E.
Binet,
Merv. de Nat., p. 127, éd. 1622 ds
Gdf.
Compl.); 1666 « s'emporter mal à propos, pour peu de chose » (
Molière,
Misanthrope, II, 5). Dér. de
gendarme*; dés.
-er; cf. aussi
agendarmer dep. mil.
xvies. « faire devenir homme de guerre » (
Du Fail,
Propos rustiques, éd. L.R. Lefèbre, p. 7 et éd. A. de Laborderie ds
Hug.
s.v. [ce qui explique que n'ait pas été retenu l'ex. de
gendarmer tiré de ce passage ds
Gdf où le sens ne convient pas]).