SCRATCH, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1854 adj. « (compétition, course) où tous les concurrents partent de la même ligne ou sans avantage en points, sans handicap »
scratch-match (
Le Sport, 2 nov. ds
Petiot 1982); 1893
course scratch (
Le Vélo, 23 avr., 1c ds
Höfler Anglic.); 1966
classement scratch (
L'Express, 1
eroct., p. 10 ds
Becker [K.],
Sportanglizismen im modernen Frz., p. 236);
2. 1898 subst. « course sans handicap » (
La Vie au Grand Air, 1
erjuill., p. 86c ds
Quem. DDL t. 14).
B. 1870 « ligne de départ » (
Le Vélocipède illustré, loc. cit.).
C. 1. 1881
partir, courir scratch « partir, courir sans bénéficier d'aucun avantage (dans un handicap) » (
Le Sport vélocipédique, 15 oct., 200a ds
Höfler Anglic.); 1885 adj. « qui ne bénéficie d'aucun avantage » (
La Revue vélocipédique, 21 mai,
ibid.);
2. 1882 subst.
scratchman « concurrent qui ne bénéficie d'aucun avantage (dans un handicap) » (
Le Sport vélocipédique, 28 oct., 342b,
ibid.); 1884 subst.
scratch «
id. » (
ibid., 22 mars, 111a,
ibid.).
D. 1934 tennis « action de rayer d'une épreuve un concurrent » (
Tennis et Golf, loc. cit.). Empr. à l'angl.
scratch « coup d'ongle, griffure » d'où « marque, coup de plume », déverbal de
to scratch (v.
scratcher) att. dans le domaine du sport dep. 1778 au sens de « tracé dans le sol d'une ligne de démarcation ou de départ », d'où, plus spéc., « ligne de départ des concurrents non avantagés d'une course à handicap » (1867) et « concurrent non avantagé » (1877
scratch man, 1886
scratch) ou « compétition sans handicap » (1864
scratch race), v.
NED. Au sens D, déverbal de
scratcher*.