SCORIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1290 « alluvion » (
Vente par le Cte de Flandres, Arch. Côte-d'Or B 486 ds
Gdf.);
2. 1553 « résidu solide provenant de la fusion des minerais métalliques » (P.
Belon,
Observ. de diverses singularitez, éd. Bruxelles, 1555, f
o60 r
ods
Fonds Barbier); 1749 « résidu volcanique » (
Buffon,
Hist. nat., t. 1, p. 231);
3. 1790 p. métaph. « ce que l'on considère comme mauvais dans quelque chose, ce que l'on rejette » (
Saint-
Martin,
Homme désir, p. 120: L'univers est ainsi dans la main de Dieu, qui l'agite et le secoue continuellement pour en faire tomber toutes les
scories et toutes les enveloppes grossieres). Empr. au lat.
scoria « scorie », lui-même empr. au gr. σ
κ
ω
ρ
ι
́
α «
id. ».