SCEPTRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « bâton de commandement, l'une des marques de la royauté » (
Roland, éd. J. Bédier, 2585);
2. déb.
xvies.
ceptre « le pouvoir royal lui-même » (
J. d'Auton, Chron., B. N. 5081, f
o60 r
o, I, 301 ds
Gdf. Compl.);
3. 1691
sceptre de fer « pouvoir despotique » (
Racine, Athalie, IV, 3);
4. 1779 « prééminence, supériorité dans un domaine quelconque » (
D'Alembert, Eloges, Bossuet ds
Littré). Empr. au lat.
sceptrum « sceptre », « trône, royaume, royauté », « suprématie », gr. σ
κ
η
̃
π
τ
ρ
ο
ν « bâton pour s'appuyer », « bâton de commandement, de roi, de chef ».