SCARLATINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1562
scarlatine « écarlate » (
Du Pinet, Pline, I, 58 ds
Z. rom. Philol. t. 29, p. 191), attest. isolée; empl. à nouv. par
Chateaubr.,
loc. cit.;
2. a) 1741
fièvre scarlatine (
E. Col de Vilars, Dict. fr. lat. des termes de méd. et chir. [qui fait réf. au médecin anglais Sydenham]);
b) 1827 subst. (
Encyclop. méthod. Méd.). 2 empr. au lat. sc.
scarlatina febris littéral. « fièvre écarlate (dénommée ainsi en raison de ses principales manifestations) », empl. par le médecin anglais Thomas Sydenham [1624-1689] qui fut le premier à décrire cette maladie en 1676 (v.
NED,
s.v. scarlatina et
Encyclop. brit., s.v. Sydenham),
cf. angl.
scarlet fever (1676 ds
NED), all.
scharlach (dep. le
xives., v.
FEW t. 19, p. 150);
scarlatina « rouge écarlate » est dér. du lat. médiév.
scarlatum «
id. » (1155),
scarletum «
id. » (
ca 1190, v.
Latham), et remonte, comme
écarlate* au persan
saquirlāt. 1 représente un empr. au lat. médiév. dans un sens non spécialisé,
cf. aussi a. ital.
scarlattina dès 1527, v.
NED.