SCAFERLATI, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1707 (
Helvétius,
Traité des maladies les plus fréquentes et des remèdes spécifiques pour les guérir, p. 320 d'apr. A.
Dauzat ds
Fr. mod. t. 13, p. 245: les meilleurs tabacs à fumer sont [...] le petit Canasse de Liège et celui de
Scaferlati, qui est le plus doux de tous, et qui vient d'Alep et de Constantinople). Orig. incertaine. Pour A.
Dauzat (
loc. cit., pp. 145-146) il s'agirait d'une altér. de l'ital.
scarpellati, part. passé subst. plur. de
scarpellare « couper aux ciseaux » (dep. le
xives. d'apr.
DEI; autre forme de
scalpellare «
id. », du lat. tardif
scalpellare « couper », dér. de
scalpellum « petit couteau, scalpel ») qui aurait servi à désigner un tabac turc coupé en très fines lanières.
Cf. Doillon Tabac 1989, pp. 70-71.