SAUVEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1
ertiers
xiies. [et non 1050]
salvaire c. suj. « Jésus-Christ » (
Sponsus, 13 ds
Foerster-
Koschwitz 1921, col. 93);
ca 1140
salveür c. rég. (
Geoffroi Gaimar,
Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 949); 1
remoit.
xiies.
salvedur c. rég. « Dieu » (
Psautier Oxford, éd. F. Michel, 34, 10); 1585 adj. (N.
Du Fail,
Contes d'Eutrapel, éd. J. Assézat, t. 2, p. 333: ton Roy [Dieu] [...] juste,
sauveur et humble); 1656-59 (
Bossuet,
Sermons, Entretien pour la fête de la Visitation ds
Rob.,
s.v. humilier: un Dieu
sauveur);
2. a) 1555 subst. « celui qui sauve » (
Ronsard,
Hymnes ds
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 8, p. 220, 242: Hercule [...] chasse-mal, et
sauveur); 1555 adj. (
Id.,
ibid., p. 83, 220: Jupiter
sauveur);
b) 1779 adj. « qui sauve, qui guérit » (
Lemierre,
Fastes, éd. 1810, p. 79: des feux
sauveurs). Du lat. chrét.
salvator « sauveur (en parlant de Dieu, du Christ) », dér. de
salvare (
sauver*).