SAUVETAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1773 mar. « action de sauver (un navire, son équipage, ses passagers ou son chargement) » (J.
Bourdé de Villehuet,
Manuel des marins, t. 2, p. 213:
Sauvetage. C'est le recouvrement d'effets ou de vaisseaux naufragés); 1811
bouée de sauvetage (
Mozin-
Biber,
s.v. bouée); 1831
canot de sauvetage (
Will.); 1834
bateau de sauvetage (
Boiste); 1859
ceinture de sauvetage (
Bonn.-
Paris); 1890
gilet de sauvetage (
Lar. 19eSuppl.);
2. 1801 « action de sauver d'un sinistre quelconque » (
Mercier Néol.); 1801
échelle de sauvetage (lors des incendies) (
ibid.);
3. 1862 fig. « action de sauver moralement ou socialement » (
Goncourt,
Journal, p. 1182); 1890 (
Lar. 19eSuppl., s.v. Union française:
sauvetage de l'enfance). Dér. de
sauver*; suff.
-age* (élargi en
-etage d'apr.
sauveté*, afin d'éviter l'homon. avec
sauvage*), s'est substitué à
sauvaige « droit perçu sur les épaves qu'on a trouvées » (1526,
Cartul. de Jumièges, 9 H 1216 [copie de 1582]: sur peine de forfaicture de leur
sauvaige [
cf. Du Cange,
s.v. salvagium,
Gdf.,
s.v. salvage]);
sauvage (1591 à Saint-Malo ds
Jal),
droict de salvage, droict de sauvelage, même sens (1611,
Cotgr.,
s.v. droict).