SAUVE(-)QUI(-)PEUT,(SAUVE QUI PEUT, SAUVE-QUI-PEUT) loc. interj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1392 exclam. (E.
Deschamps, Balades de moralitez, XXXVIII, 8, 16 et 24 ds
Œuvres, éd. De Queux de Saint-Hilaire, t. 1, pp. 122-123: il
se sauve qui puet!); 1405 (J.
Gerson, Discours au roi pour la réforme du royaume ds
Œuvres compl., éd. Glorieux, t. 7*, p. 1153:
sauve soy qui peust); 1419 ``(
Fragm. d'une version fr. des grandes chron. de St Denis à la suite de J.
Chartier, Chron. de Charles VII, éd. A. Vallet de Viriville, t. 3, p. 223:
se sauve qui pourra!); 1614 (
Yves d'Évreux, Voyage dans le Nord du Brésil, éd. F. Denis, p. 175 ds
Delb. Notes mss: jouerent a
sauve qui peut); 1675 (M
mede Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, 12 août, t. 2, p. 50:
sauve qui peut!);
2. 1819 subst. (
Boiste); 1844 (
Bayard, Mari camp., III, 12, p. 520: un
sauve-qui-peut général). Empl. subst. de l'exclam.
sauve qui peut! p. ell. pour
se sauve qui peut! propr. « que celui qui le peut se sauve », comp. de
(se) sauve, 3
epers. du subj. prés. de
sauver*, du pron. rel.
qui* et de
peut, 3
epers. de l'ind. prés. de
pouvoir*.