SAUMURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xies.
salmuire « liquide salé dans lequel on conserve les viandes » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 126); 1
remoit.
xives.
saumuire (Evreux, 23 (1), 686 ds
Rec. gén. des lex. fr., éd. M. Roques, p. 87); 1549
saumure (
Est.);
2. 1568 « liqueur formée du sel fondu et du suc de la chose salée » (
Paré,
De la Peste ds
Œuvres, éd. J.-Fr. Malgaigne, III, 415);
3. 1835 terme de salines (
Balzac,
loc. cit.). Du lat. tardif
salimuria « saumure » (
Oribase ds A.
Souter,
Glossary of later latin; cf. salemoria,
Anthimus, 29, 43,
ibid.), comp. de
sal, salis « sel » et
muria « eau salée » (
muria est peut-être en rapport avec α
̔
λ
μ
υ
ρ
ι
́
ς de même sens,
Ern.-
Meillet,
s.v. muries), v.
meurette.