SATYRE, subst.
Étymol. et Hist. 1. xves. [ms.] myth.
satire (
Corbichon,
De la propriété des choses, XV, 58, ms. B. N. fr. 22533, fol. 222b ds
Gdf. Compl.); 1549
satyre «
id. » (
Est.);
2. 1651 [éd.] « homme lubrique » (
Scarron,
Rom. com., p. 136);
3. 1764 « papillon de jour à grandes ailes brunes et noires » (
Valm.). Empr. au lat.
Satyrus, compagnon de Bacchus, avec les oreilles, la queue, les pieds de chèvre; du gr. Σ
α
́
τ
υ
ρ
ο
ς «
id. ». Le fém.
satyre « drame satyrique » (1738 [éd.],
Rollin,
Hist. anc. des Égyptiens, t. 12, p. 57) est empr. au lat.
satyrus, lui-même empr. au gr. σ
α
́
τ
υ
ρ
ο
ς «
id. », le genre fém. étant prob. dû à l'infl. de
satire*.