SANGLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1100
cengles « bandes qui passant sous le ventre d'une bête de somme servent à assujettir la selle ou le bât » (
Roland, éd. J. Bédier, 3573); 1690
lit de sangle (
Fur.);
2. 1532 « bande large et plate, en cuir ou tissu utilisée pour serrer, porter quelque chose ou quelqu'un » (
Rabelais,
Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, p. 63);
3. 1680 « étoffe de chanvre tissée en bandes étroites servant à faire des sangles » (
Rich.); 1702 « tresse en bitord utilisée dans la marine » (
Aubin,
Dict. de mar., Amsterdam, p. 683);
4. 1895 anat.
sangle abdominale (T.
Legry, in G.-M.
Debove et Ch.
Achard,
Man. de méd. ds
Quem. DDL t. 8).
II. 1896 alpin. (
R. alpine, loc. cit.). I du lat.
cingula « sangle, ventrière ». II de
séngle et var., mot répandu dans plusieurs dial. fr.-prov. aux sens « passage étroit (entre les rochers); petites bandes recouvertes de gazon, entre des escarpements » (
cf. FEW t. 2, 1, p. 683;
Dur. 1969, n
o8455), issu du lat.
cingulum « ceinture ».