SALEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1561 fig. (
Calvin, Commentaires sur la concordance ou harmonie composée des trois évangélistes, p. 118 ds
Gdf. Compl.: Mais que les
saleurs avisent cependant de ne nourrir le monde en sa folie et fadesse); de nouv. 1721
saleur de hareng, de morüe (
Trév.);
2. a) 1904 (
Nouv. Lar. ill.: Ch. de fer et tramways. Sorte de wagon contenant du sel que les trémies déversent sur les voies recouvertes de neige. On dit plus souvent
saleuse);
b) 1968 fém. « véhicule utilisé pour le salage des chaussées » (
Le Monde, loc. cit.). Dér. de
saler*; suff.
-eur2*.