SAISIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1506 dr. « procédure par laquelle la justice appréhende un bien mobilier ou immobilier » (
Coutumes du bailliage de Melun, § 2 ds
Nouv. Coutumier gén., éd. Bourdot de Richebourg, t. 3, p. 413a);
b) 1690
saisie et exécution (
Fur.); 1756
saisie-exécution (
Encyclop. t. 6, p. 233b,
s.v. exécution);
c) 1690
saisie mobiliaire (
Fur.); 1765
saisie immobiliaire (
Encyclop. t. 14, p. 527b);
d) 1757
saisie-gagerie (
ibid., t. 7, p. 420b,
s.v. gagerie);
e) 1806
saisie-brandon (
Code procéd. civile, § 626, p. 432);
f) 1806
saisie-revendication (
ibid., § 826, p. 468);
g) 1839
saisie conservatoire (
Comm.);
h) 1842
saisie foraine (
Ac. Compl.);
2. a) 1559 « action de s'emparer de quelque chose ou quelqu'un » (
Amyot, La Vie des hommes illustres, Périclès, éd. L. Clément, p. 49);
b) 1666 « prise de possession d'objets prohibés » (
Furetière, Le Roman bourgeois ds
Romanciers du XVIIes., éd. A. Adam, p. 1031);
c) 1870 « mainmise sur un navire neutre » (
Littré);
3. 1968 informat. (
Lar. encyclop. Suppl.). Part. passé fém. subst. de
saisir*.