SAINTIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1292 « fondeur de cloches »
Nicholas le saintier (
Livre de la taille de Paris, éd. H. Géraud, p. 42), en m. fr. seulement; de nouv. fin
xixes. 1891 (
Huysmans,
loc. cit.). Dér. de l'a. fr.
sain « cloche », 1160 (
Wace,
Rou, éd. A. J. Holden, Appendice, 668) du lat.
signum « signal »; dès le
xiiies. apparaît la graphie
saint, sans doute sous l'infl. de
saint* (
Chrétien de Troyes,
Erec et Enide, éd. M. Roques, 2307, var. ms) d'où aussi l'hapax anglo-norm.
sainte «
id. » fin
xives. (
La Manière de lang., éd. P. Mayer, p. 395).