SAILLIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1165 « attaque des assiégés lorsqu'ils sortent pour repousser les assiégeants » (
Benoît de Sainte-
Maure, Troie, éd. L. Constans, 11085);
2. 2
emoit.
xiiies.
de saillie « d'une manière soudaine, irréfléchie » (
Baudoin de Condé, Li Contes dou Dragon, 85, éd. A. Scheler, I, 66);
3. 1580 « mouvement soudain de la pensée; trait d'esprit » (
Montaigne, Essais, II, 10, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, 413);
4. spéc. 1870-71 « accouplement des animaux domestiques en vue de la reproduction » (
Littré).
B. 1. 1260
salie archit. « partie qui dépasse l'alignement » (
ap. Brossart, Hist. du chât. de Douay, I, 83 ds
Gdf. Compl.); 1287
saillie (ds
Bevans, The old French vocabulary of Champagne, p. 106); 1690
en saillie (
Fur.);
2. 1611
saillie d'un os (
Cotgr.). Part. passé fém. subst. de
saillir*.