SACCADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1534
bailler la saccade « secouer violemment » (d'un cheval) (
Rabelais,
Gargantua, éd. R. Calder, M. A. Screech, V. L. Saulnier, chap. 14, 11, p. 95);
id. avoir la saccade (d'une femme) cont. érotique (
Id.,
ibid., chap. 43, 84, p. 256); 1617
donner la saccade « secouer violemment » en gén. (A.
d'Aubigné,
Avantures du baron de Faeneste, L. II, éd. Réaume et de Caussade, t. 2, p. 434); 1760 (
Diderot,
Lettres à Sophie Volland, 25 nov., t. 1, p. 203: Depuis que je suis revenu de la campagne [...] c'est un bruit autour de moi; ce sont des
saccades: c'est un charivari qui m'arrache à moi-même);
2. 1656 « mouvement du cavalier qui tire brusquement les rênes du cheval » (
Scarron,
Roman comique, éd. E. Magne, p. 126). Dér. du dial.
saquer « secouer », vivant notamment dans les dial. de l'Ouest (
saquer*); suff.
-ade1*.