SABELLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1805
Id.,
ibid. Adapt. du lat. sc.
sabella (
Linné), peut-être formé sur le subst. lat. vulg.
*sabellum « sable » (v. G.
Gröber ds
Arch. lat. Lexicogr. t. 5, 1888, p. 454;
cf. sabellus «
id. »
ca 1200 ds
Latham;
sabelum xiiies. ds
Nierm.), issu, par changement de suff. [
-ellu], du class.
sabulum, v.
sable1*. Les dér. gallo-rom. de
*sabellum par voie pop. sont originairement localisés dans le Dauphiné (topon.
Savel, Isère
xies. d'apr.
Dauzat-
Rost. Lieux, s.v. sable; 1338 Grenoble
savel, FEW t. 11, p. 5a) et de là, se sont étendus au domaine occit. (prov.
saveu, savel « sablon »,
Mistral). À l'appui de l'étymon
*sabellum, le fait que
sabelle et son dér.
sabellaire (1809,
Lamarck,
Philos. zool., t. 1, p. 314), sont tous deux synon. du subst.
sabulaire (1845,
Besch.), dér. sav. de
sabulum (
FEW t. 11, p. 18b).