Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
SÉVIR, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. [Fin xives. « être tourmenté, être en colère » (Ch. D'Orléans d'apr. FEW t. 11, p. 53b)]; − 1611 (Cotgr.); 2. a) 1593 « mal traiter, user de violence, en parlant d'un supérieur à l'égard d'un inférieur, d'un père à l'égard de ses enfants, etc... » sevir les uns contre les autres (Du Vair, Suasion de l'arrest. ... pour la manutention de la loy salique ds Actions et traictez oratoires, éd. R. Radouant, p. 133, ligne 716), qualifié de ,,vieilli`` par DG; b) 1690 « exercer une répression rigoureuse contre quelqu'un » (Fur.); av. 1783 id. « contre quelque chose » sévir contre le fanatisme (D'Alemb., Œuv., t. V, p. 224 ds Littré); 3. 1812 « (d'un fléau, ou de quelque chose de néfaste), faire des ravages » le combat (...) ne cessa de sévir que vers la nuit (J. de Maistre, Corresp., p. 218); 1821 cette maladie avoit sévi (Id., Soirées St-Pétersb., t. 1, p. 304); 1900 fig. p. plais. la philharmonique sévira dans la soirée (Colette, Cl. école, p. 182); 1928 en parlant d'une pers. (Gyp, Souv. pte fille, p. 141: la table derrière laquelle madame de Curel sévit). Empr. au lat.saevire « être furieux, être en rage », dér. de saevus « en fureur, cruel, sauvage », d'où le sens de « commettre des cruautés ».