SÉRAPHIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Mil.
xiies. relig.
seraphin plur. (
Te Deum ds
Psautier Cambridge, éd. F. Michel, p. 281: cherubin e
seraphin); mil.
xiiies.
ceraphin sing. (
St François, ms. BN 19531, éd. A. Schmidt, 3362 ds T.-L.: un
ceraphin);
2. a) 1838 fig. « homme d'apparence frêle et délicate » (
Barb. d'Aurev.,
loc. cit.);
b) 1874 fig. en parlant d'enfants (
Hugo,
loc. cit.). Empr. au lat. chrét.
Seraphim « Séraphins » (
Vulgate, Is. 6, 2 et 6), gr. Σ
ε
ρ
α
φ
ι
́
μ, empr. à l'hébr. biblique
ś
207rāphι
̄m « Séraphins », plur. de *
śārāph, littéral. « brûlant », dér. de *
śāraph « brûler » (
cf. chérubin).