SÉCHERESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoit.
xiies. « état de ce qui est sec » (
Psautier Cambridge, 104, 41 ds T.-L.);
2. 1176 « absence de pluie » (
Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 1468);
3. déb.
xviies.
estre en secheresse « avoir le cœur desséché » (Fr.
de Sales, Entretiens spirit., 3 ds
Hug.); 1680 « caractère d'une personne qui manque de sensibilité, de sentiment » (M
mede Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 1002); 1690 « chez les mystiques, absence de ferveur » (
Fur.);
4. 1651 « comportement empreint de froideur, de brusquerie » (
Scarron, Roman comique, éd. E. Magne, 16);
5. 1659 « aridité de l'esprit » (
Molière, Précieuses ridicules, 4); 1690 « caractère des œuvres littéraires dénuées d'attrait » (
Fur.);
6. 1667 « dans les arts plastiques, absence de mœlleux » (
Le Brun, Conf., Jouin, p. 3 ds
Brunot t. 6, 1, p. 710);
7. 1688 « situation d'une personne qui manque d'argent » (
Molière, L'Avare, I, 2);
8. 1756 « état d'une personne maigre » (
Voltaire, Lettre MmeFontaine ds
Littré). Dér. de
sec*, sèche; suff.
-(er)esse1*.